LITIGES EN ASSURANCE

Assurance Habitation

L’assurance habitation protège votre résidence et vos biens, mais chaque police contient des conditions et exclusions qui influencent directement votre indemnisation. Comprendre ce que couvre réellement votre contrat permet de savoir quand l’assureur doit vous payer et d’identifier plus facilement les refus injustifiés, par exemple lorsqu’une clause est appliquée de manière trop restrictive ou qu’un dommage est sous-évalué.

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Si vous doutez de la décision de votre assureur, Avocats Assurances peut analyser votre dossier et vous aider à faire valoir vos droits. 

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Ce que couvre une police d’assurance habitation

Une police d’assurance habitation couvre généralement trois volets principaux :

1. Le bâtiment

Il s’agit de la structure de la maison, des fondations à la toiture. Les dommages causés par un incendie, une infiltration d’eau ou une explosion figurent parmi les protections les plus courantes.

2. Les biens mobiliers

Vos meubles, appareils électroniques, vêtements et effets personnels peuvent être indemnisés en cas de vol, vandalisme, incendie ou autres sinistres inclus dans la police.

3. La responsabilité civile

Cette protection intervient lorsque vous causez involontairement des dommages à autrui, comme un dégât d’eau provenant de votre logement et affectant un voisin.

Chaque couverture comporte cependant des exclusions, des limites monétaires et parfois des obligations particulières. Un libellé ambigu ou mal expliqué peut mener à un refus de réclamation injustifié que l’on peut contester.

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Types de sinistres courants (dégâts d’eau, incendie, vol, vandalisme)

Les sinistres les plus fréquents en assurance habitation incluent :

  • Ce sont les réclamations les plus courantes : infiltration par la toiture, fuite d’un tuyau, refoulement d’égouts ou entrée d’eau par les fondations. Selon les clauses, certains types d’infiltrations peuvent être indemnisés alors que d’autres sont exclus, ce qui mène souvent à des litiges.

  • L’incendie peut entraîner une perte partielle ou totale de l’habitation. Les différends surviennent fréquemment lorsqu’un assureur conteste la valeur de reconstruction, ou lorsqu'il refuse de reconnaître une perte totale.

  • Les vols avec effraction, les actes de vandalisme et les dommages causés par des intrus sont généralement couverts. Les litiges surgissent lorsque l’assureur invoque une exclusion, remet en doute les circonstances ou conteste la valeur des biens déclarés.

Pourquoi les assureurs refusent-ils une réclamation habitation?

Un assureur peut refuser une réclamation pour plusieurs raisons, mais un refus n’est pas toujours justifié. Parmi les motifs les plus fréquents, on retrouve :

  • Les exclusions de contrat, parfois mal expliquées ou mal appliquées.

  • Une interprétation restrictive d’une clause, même lorsque l’intention réelle du contrat aurait dû favoriser l’assuré.

  • Une expertise incomplète ou erronée, où l’assureur minimise les dommages ou écarte des éléments essentiels.

  • Des allégations de fausse déclaration, lorsque l’assureur prétend que l’assuré a omis une information ou donné des renseignements inexacts.

  • Le manque d’entretien présumé, particulièrement dans les dossiers de dégâts d’eau.

Dans plusieurs cas, ces motifs ne résistent pas à une analyse juridique rigoureuse. Les assurés ont le droit de contester une décision qu’ils jugent injuste et d’obtenir une révision ou une contre-expertise indépendante. L’intervention d’un avocat spécialisé peut alors faire toute la différence dans l’issue du litige.

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Les différents litiges en assurance habitation

Les litiges en assurance habitation surviennent souvent lorsque l’assureur interprète une clause de façon trop restrictive, refuse d’indemniser un sinistre ou retarde inutilement le traitement d’une réclamation. Ces situations placent les assurés dans une position vulnérable, surtout lorsque les dommages sont importants. Voici les litiges les plus fréquents rencontrés en pratique.

  • Les dossiers de dégâts d’eau représentent une part importante des réclamations et ils sont souvent contestés. Il suffit d’une infiltration par la toiture, d’un refoulement d’égouts ou d’une fuite non détectée pour que les dommages s’accumulent rapidement. Pourtant, les assureurs invoquent régulièrement des exclusions, un manque d’entretien ou une cause “non couverte” pour limiter ou refuser l’indemnisation. Dans de nombreux cas, une analyse indépendante démontre que l’application du contrat ne correspond pas à la réalité du sinistre.

  • Lors d’un incendie, les enjeux financiers sont généralement majeurs. Un assureur peut refuser de reconnaître une perte totale ou réduire l’indemnisation en invoquant une sous-assurance ou une valeur de reconstruction inférieure à la réalité.

    Ces différends nécessitent une analyse rigoureuse :

    • vérification du contrat,

    • examen des rapports d’expertise,

    • comparaison avec les normes de reconstruction.

    Un refus injustifié peut être contesté pour obtenir l’indemnisation réellement due.

  • Dans les dossiers de vol ou de vandalisme, les assureurs contestent parfois les circonstances, la valeur des biens déclarés ou invoquent une exclusion liée à la sécurité des lieux. Il n’est pas rare qu’un assureur remette en question l’inventaire des objets volés ou exige des preuves difficiles à fournir.

    Lorsque la contestation repose sur des motifs fragiles ou sur une interprétation excessive des exclusions, un recours est possible.

  • Les litiges liés à l’évaluation surviennent lorsque :

    • l’assureur sous-estime les dommages,

    • refuse certains travaux jugés nécessaires,

    • ou propose un montant inférieur aux coûts réels de reconstruction.

    Les écarts entre l’expert de l’assureur et un expert indépendant peuvent être importants. Une contre-expertise constitue souvent l’élément clé pour faire valoir la valeur réelle des dommages.

  • L’assureur a l’obligation légale de gérer une réclamation de manière diligente. Pourtant, certains dossiers traînent sans raison valable, ou les communications deviennent sporadiques et contradictoires. Dans d’autres cas, l’assureur adopte une attitude excessivement rigide, multiplie les demandes ou refuse de fournir les informations nécessaires. Ces comportements peuvent constituer une forme de mauvaise foi et donner ouverture à des recours supplémentaires.

L’aide d’un avocat spécialisé en assurance habitation

Lorsqu’un assureur refuse d’indemniser ou tarde à agir, l’intervention d’un avocat spécialisé en assurance habitation permet d’équilibrer le rapport de force.

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  • Chaque police d’assurance habitation comporte des nuances importantes. L’avocat vérifie la portée réelle des protections, les exclusions invoquées et la conformité du traitement de la réclamation. Cette analyse permet de savoir si le refus est fondé ou si l’assureur a interprété le contrat de manière trop restrictive.

  • Lorsque les conclusions de l’expert mandaté par l’assureur ne reflètent pas l’étendue des dommages, l’avocat peut recommander une contre-expertise indépendante et mettre en lumière les écarts majeurs entre les évaluations. Ce travail est essentiel pour rétablir une estimation plus juste.

  • Une fois le refus communiqué, l’avocat prend en charge les démarches nécessaires : échanges avec l’assureur, mise en demeure, recueil de preuves, préparation du dossier. L’objectif est de faire revoir la décision ou d’entamer les recours appropriés lorsque le refus semble injustifié.

  • Si la négociation ne suffit pas, l’avocat peut entreprendre une procédure devant les tribunaux pour faire valoir les droits de l’assuré. Selon les circonstances, il peut également réclamer des dommages supplémentaires lorsque la conduite de l’assureur est jugée abusive ou contraire à ses obligations.

CAS CLIENTS

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  • Perte totale de la résidence familiale en raison d’un incendie

    L’assureur refuse en raison de déclarations contradictoires lors de l’enquête. La poursuite de 291 922 $ est réglée.

  • Effondrement d’un bâtiment de ferme en raison du poids de la neige

    Manquement du courtier dans la couverture d’assurance. L’assureur refuse en raison de la couverture d’assurance. La poursuite de 313 268,43 $ contre assureur et le courtier est réglée.

  • Effondrement du toit d’un garage en raison du poids de la neige

    L’assureur refuse en raison de la désuétude du bâtiment. Règlement de 136 000 $.

  • Assurance invalidité accidentelle refusée par l’assureur en raison de la présence d’arthrose

    Le rétablissement des indemnités de remplacement de revenu est demandé. Procès fait, en attente de jugement.

  • Vol de voiture et poursuite de 65 000 $

    La réclamation est contestée par l’assureur en raison de déclarations mensongères et d’habitudes inhabituelles de l’assurée. Le dossier est réglé.

  • Feu de véhicule tracteur en forêt lors d’un vol

    La réclamation est contestée par l’assureur en raison de circonstances suspectes du vol et de l’incendie. La poursuite de 80 000 $ est réglée.

  • Vol d’une quantité importante de stock lors d’un événement de vente itinérante

    La réclamation est contestée par l’assureur en raison de déclarations mensongères. La poursuite de 85 000 $ est réglée.

  • Effondrement d’un mur d’une résidence à la suite de forts vents

    La réclamation est contestée par l’assureur en raison de la désuétude de la structure. La poursuite de 175 000 $ est réglée.

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Vous vivez un refus de réclamation en assurance habitation? Nos avocats spécialisés sont là pour vous aider.

Chez Avocats Assurances, nous savons à quel point un sinistre habitation peut bouleverser votre quotidien, surtout lorsque l’assureur refuse d’indemniser ou tarde à agir. Notre équipe d’avocats en assurance habitation analyse votre dossier, clarifie vos droits et vous accompagne dans chaque étape pour faire respecter les obligations de l’assureur.

Nous vous aidons à traverser cette situation complexe, à contester un refus injustifié et à obtenir l’indemnisation qui vous revient.

Contactez-nous dès aujourd’hui pour une évaluation gratuite de votre dossier et découvrez comment nous pouvons défendre vos droits.

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Pour mieux comprendre vos droits et découvrir l’ensemble de nos services, consultez nos pages dédiées aux différents types de litiges en assurance :

Questions fréquentes sur l’assurance habitation et les refus de réclamation

  • Un refus d’indemnisation ne signifie pas que votre dossier est clos. Plusieurs démarches peuvent être entreprises pour vérifier si la décision de l’assureur est justifiée et, au besoin, la contester.

    Voici les étapes essentielles à suivre :

    1. Demander une copie complète du dossier: incluant le rapport d’expertise, les notes d’évaluation et les motifs précis du refus.

    2. Obtenir une contre-expertise indépendante: un expert externe peut identifier les éléments que l’assureur a minimisés ou mal interprétés.

    3. Réviser les clauses du contrat: pour vérifier si l’exclusion ou le motif invoqué correspond réellement au libellé de la police d’assurance.

    4. Contester la décision par écrit: en exposant les points en litige et en demandant une révision formelle du dossier.

    5. Consulter un avocat spécialisé: si la situation ne se règle pas rapidement, un avocat peut intervenir auprès de l’assureur et entreprendre les recours nécessaires.

  • Les assureurs invoquent souvent des raisons similaires pour refuser une réclamation, même lorsque l’application du contrat prête à discussion. Les motifs les plus courants sont :

    • Exclusions prévues au contrat: infiltration d’eau, absence d’entretien, installation jugée non conforme, etc.

    • Expertise défavorable de l’assureur: lorsque les dommages sont sous-estimés ou que certains éléments sont ignorés.

    • Allégation de fausse déclaration ou d’omission: par exemple si l’assureur estime que des informations n’ont pas été dévoilées lors de la souscription.

    • Interprétation restrictive d’une clause: notamment dans les cas où le contrat pourrait être interprété différemment en faveur de l’assuré.

    • Analyse incomplète ou inadéquate du dossier: quand l’assureur ne tient pas compte de documents, de preuves ou d’éléments techniques importants.

  • Même si le contrat prévoit certaines modalités, l’assureur doit traiter la réclamation dans un délai raisonnable. Lorsque les démarches s’éternisent, que l’expert tarde à rendre son rapport ou que l’assureur multiplie les demandes inutiles, il peut s’agir d’un délai abusif. Ce type de retard peut justifier une intervention juridique, surtout si les dommages s’aggravent entre-temps.

  • Il est préférable de consulter un avocat dès que vous constatez un refus d’indemnisation, une sous-évaluation des dommages ou un traitement anormalement lent de votre dossier. Une consultation rapide permet souvent de corriger la situation avant qu’un litige ne se complique. Même après un refus, un avocat peut analyser le dossier et proposer les recours appropriés.